éclairé, le gras de l’être irise

Quand je lis le texte, je l’oublie, s’efface et reste peu ou presqu’encore rien, un corps noir suspendu que je vais attendre d’entendre venir à moi à l’heure due; c’est le corps que je saisis à un moment pour me dissimuler d’une émanation d’énergie qui me vise. L’iridescence. La trace créationnelle que laisse le texte dans l’oubli reforme le corps qu’il décrit, j’avais gardé seulement les points, les contours et les crevasses dessinées sur l’éther réflecteur. L’iridescence du texte forme la lumière du matin auquel je suis magicien, les formes structurées et hyperréelles de Heidegger, je les ai oubliées mais elles me restent comme les formes de vie pensée par Dieu en ses hypostases, ses modalités de survenance, d’advenue et de dévalement le long de sa courbure incréée. Dans l’oubli je glisse vers Dieu, un grand merci à Martin et les dictionnaires, les caches de ventilo, au contraste du plastique et du bêton sur le fond imprimé du ciel, sur l’imprimé bleu du fond, tout au fond la question de l’être est vraiment une saisie réussie, une préhension solide sur la branche qui retient l’Occident 

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