C’est posé au milieu du plastique neutre de la baignoire de la salle-de-bain que les meilleures idées viennent. Elles arrivent comme une écume savonneuse au-dessus du stream continu d’informations ingurgitées. La masse informationnelle naturelle est dopée, upgradée avec un flux de lecture continu. L’effet recherché est une sorte d’asphyxie. Le corps d’1m90 sous l’eau brûlante se recroqueville à force de rire. De loin on pourrait le confondre avec un corps agité de défécation. Mais non, c’est un corps qui rit. 2 à 3 livres par semaine. Un flot continu. En fond, des livres difficiles. Pas de perspective, aucun effet de profondeur, une superposition bidimensionnelle en vue pour tout décrire. Le problème, c’est que parfois on se contente de décrire ce processus qui en soi sert à motiver des processus de description. Mais ce n’est pas une impasse. C’est même assez jouissif quand on y pense. Des images de Robert Crumb dans les interstices. Un rire continu dans la salle-de-bain. Le plastique confine dans le rire un corps d’1m90 qui s’est lancé dans un processus de performance interne, d’asphyxie par les signes dissociés du signifié. C’est la base. La lecture comme performance. Il voit l’exemple vivant de Wittgenstein comme vie comme performance par Christiane Chauviré, toujours dans les interstices invisités des congénères, car comme le panais ou le pâtisson, s’ils ont été un jour abandonnés, c’est que la raison était collectivement motivée. La performance est la gratuité décisionnelle d’y revenir et de se montrer déçu, comme sur ce blog par exemple.